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Jules Kazé : son réseau passe toujours

La concurrence qui vient de la Chine

Le jeune homme de 38 ans vend des téléphones portables à l’avenue Kennedy depuis huit ans. Avec plaisir.

Il s’est lancé dans la vente des téléphones portables, il y a huit ans. Aujourd’hui, assis derrière son ordinateur dans sa boutique de téléphones portables,  il se souvent de cette époque. « On marchait partout à l’avenue Kennedy, les téléphones en main. On proposait des téléphones neufs et

d’occasions aux clients », raconte-t-il. Le travail était alors passionnant. C’est avec plaisir que des gens déboursaient 50 000 FCfa pour s’acheter un téléphone. Bien loin, cette époque dont il s’en souvient avec plaisir. Vu l’engouement des Camerounais pour les téléphones portables, il décide d’en faire son boulot. Petit à petit il épargne, jusqu’en 2011, où il décide de louer une boutique à quelques pas de l’avenue Kennedy. « Aujourd’hui, on joue dans la cour des grands », s’en réjouit-il. La cour des grands, pour lui, c’est la possibilité de discuter de l’achat des téléphones portables directement avec les grossistes venus de Dubaï et les fabricants eux-mêmes. C’est le cas avec les téléphones de marque Itel et Techno qu’il achète directement chez le fabricant chinois. Il les revend aux revendeurs et aux particuliers.

 

« Sodicom, distributeur de portables », peut-on lire sur l’enseigne accrochée au dessus du portail de sa boutique. Les téléphones, il les vend bien. En moyenne, 30 téléphones par jour. « Généralement, je gagne 5 à 10% sur le prix de chaque téléphone vendu. Il y a également des ristournes que vous recevez quand vous êtes distributeur », affirme-t-il. Et cela est assez important. Il affirme gagner sa vie ainsi, malgré les difficultés rencontrées.

Son rêve aujourd’hui est d’agrandir sa boutique et d’en ouvrir d’autres. L’astuce qu’il propose aux clients est de venir eux-mêmes dans les boutiques acheter un téléphone neuf. « Quand vous venez avec un « appacheur », nous sommes tenu de vendre avec un surplus, qui sera reversé au démarcheur. Or, si vous venez seul à la boutique, vous avez la chance d’acheter au juste prix », conseille-t-il.

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