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Gabon : pourquoi Jean Norbert Diramba claque la porte de la SPIN

(TIC Mag) – Le directeur général de la Société de patrimoine des infrastructures numériques (SPIN), Jean Norbert Diramba, aurait claqué la porte à cause des contrôles, des questions des bailleurs de fonds comme la Banque mondiale, les différentes critiques du récent conseil d’administration de la société et de son salaire qu’il jugeait bas. Ce sont là quelques raisons du départ de Jean Norbert Diramba rapportées par le site d’informations Afric Telegraph.

L’on apprend également de ce site web que Jean Norbert Diramba gagnait pourtant 07 millions de francs Cfa.

Durant son mandat, le DG se serait également illustré par des dépenses non justifiées. Le dernier conseil d’administration de la société se serait étonné de la dépense de plus 70% du budget de fonctionnement en quelques mois, rapporte le portail d’informations.

Plus encore, des retraits d’espèce de plusieurs dizaines de millions de F.Cfa du compte BGFI seraient non-justifiés. Ce qui fait croire au portail d’informations que le DG craignait les résultats de l’audit financier qui a été commandé à un cabinet d’experts afin de contrôler l’ensemble des dépenses.

Dans un entretien accordé à Beaugas-Orain DJOYUM en 2015 à Libreville, Jean Norbert Diramba expliquait que la SPIN est une jeune entreprise créée en juin 2012 avec pour mission d’exploiter, de maintenir et de commercialiser les infrastructures numériques mises à sa disposition par l’État, afin de réduire la fracture numérique en République gabonaise.

« En juin 2014, la SPIN a reçu de l’État deux infrastructures de grande valeur à savoir le point d’atterrissement du Câble fibre optique ACE et le Câble fibre optique sous-marin qui relie Libreville à Port-Gentil. Pour atteindre rapidement ses objectifs, nous avons fait appel à un opérateur d’infrastructures (le français Axione, ndlr) ayant une expérience avérée dans le domaine. Le choix de ce modèle nous permet de concilier deux objectifs majeurs : la rentabilité de l’investissement et la réduction de la fracture numérique », expliquait-il alors.

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