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Gabon : le projet de la cybercity de l’île de Mandji retardé par la chute des cours du pétrole

Gabon : le projet de la cybercity de l’île de Mandji retardé par la chute des cours du pétrole

Au Gabon, le projet de la cybercity de l’île de Mandji fait partie des projets majeurs dans le domaine des TIC. Ce vaste technopole a pour vocation d’inciter les principaux acteurs de l’économie numérique à venir s’installer au Gabon. Mais, depuis son annonce en 2012, le projet ne s’est pas encore matérialisé. 

Le ministre gabonais en charge de l’Economie numérique et de la Poste, Pastor Ngoua N’neme, confie dans un entretien accordé à TIC Mag que ce projet n’est pas encore lancé en raison des nouvelles contraintes économiques dont fait face le Gabon.

« La Cybercity de l’ile Mandji est effectivement un projet important qui fait partie de l’ensemble du plan sectoriel Gabon numérique. Les difficultés économiques que connait notre pays avec la chute brutale des revenus du pétrole nous ont emmenées à différer le lancement du projet », confie Pastor Ngoua N’neme à TIC Mag.

En effet, la chute des prix du baril de pétrole sur le marché international a eu un impact considérable sur les recettes pétrolières du Gabon qui ont baissé, contraignant ainsi le pays à choisir certaines priorités, laisse entendre le ministre.

La Cybercity de l’ile Mandji sera composée de huit technopoles. On peut citer parmi eux,  le Gabon Internet City (GIC), le Gabon Hosting Zone (GHZ), le Gabon Outsourcing Zone (GOZ), le Gabon Media City (GMC), le Gabon Studio City (GSC) ou encore le Gabon Tech Zone (GTZ).

Maquette de la Cybercity de l’ile Mandji

Le GIC, par exemple, sera une plateforme d’attraction des entreprises internationales des TIC pour la promotion et le développement de l’e-commerce et des téléservices. Des entreprises comme Google, Microsoft, Cisco Systems, IBM, HP, Dell, Siemens, Sony Ericsson, Telemedicine.com, RAFT, Resintel, etc. y sont attendues. Le président Ali Bongo leur promet : « l’exonération d’impôts pendant les 10 premières années, un taux d’impôt réduit sur les bénéfices plafonné à 10% à partir de la 11ème année, l’enregistrement rapide et facile des sociétés à partir d’un guichet unique, la liberté d’expatriation des fonds, etc. »

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