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En Inde, des experts proposent le choix de SGS pour inspecter la gestion des ordures et des déchets électroniques

Dechets electroniques

[Digital Business Africa] – Alors que les organisations du monde intéressées par la gestion des déchets électroniques s’apprêtent à célébrer la deuxième édition de la Journée internationale des déchets électroniques le 14 octobre 2019,  certains experts en Inde proposent de choisir SGS pour inspecter la gestion des ordures et des déchets électroniques dans ce grand pays d’Asie. En effet, ces derniers mois plusieurs décideurs politiques indiens ont fait des propositions pour la gestion des déchets en Inde.

Dans une publication du 19 septembre 2019 sur le site web de Free Press Journal, RN Bhaskar expert en la matière et par ailleurs éditeur consultant dans ce Journal, commente les propositions des hommes politiques sur la gestion des déchets, des ordures ménagères et propose des pistes de solution. Parmi ses solutions, l’inspection par un organisme de renommée internationale comme SGS du travail effectué non seulement par les parties impliquées dans la collecte des déchets, mais également du travail effectué par le Comité central de contrôle de la pollution (CPCB, https://cpcb.nic.in/cpcb-portals/). Car pour RN Bhaskar le travail de la CPCB et de la Swachh Bharat Mission qui s’occupe de la collecte des ordures dans le pays restent à parfaire.            

Pour lui, le travail à accomplir est énorme et le temps presse. « Il est urgent de professionnaliser la gestion des déchets – même en vendant aux enchères la collecte des ordures ménagères et la gestion des déchets avec des concessions d’une durée de 30 ans – avec des produits livrables clairement définis et des inspections par des tiers. Il est temps de cesser de préconiser l’interdiction des plastiques et de se concentrer sur le traitement des déchets », écrit-il.

Parmi les autres recommandations qu’il propose, le bannissement des sites d’enfouissement des ordures en s’inspirant de l’exemple de la Suède qui a suspendu cette méthode depuis 2004 et a généré des revenus avec de nouvelles stratégies. Autre proposition, l’incinération des déchets plastiques pour utiliser la chaleur générée afin de produire de l’électricité. Technique déjà utilisée à Singapore et en Suède.

En Inde d’ailleurs, la société d’État NTPC utilise déjà cette méthode dans certaines localités en collectant les déchets qu’elle incinère. La chaleur est captée pour produire de l’électricité qui est ensuite revendue au réseau public à des prix pré-négociés. Cette pratique devrait être généralisée dans le pays, suggère-t-il.

SGS – POITIERS – Laurence de Terline

Les DEEE en Inde

Selon Down To Earth, une publication indienne spécialisée dans la sensibilisation sur le changement climatique et la gestion de l’environnement, la production annuelle des déchets d’équipements électriques et électroniques (DEEE) en Inde était de 1,8 million de tonnes en 2016 et devrait atteindre 5,2 millions de tonnes en 2020. Mumbai occupe la première place parmi les dix premières villes indiennes produisant des déchets électroniques, suivie de Delhi, Bengaluru, Chennai, Kolkata, Ahmedabad, Hyderabad, Pune, Surat et Nagpur.

Pour Down To Earth, le gouvernement, les secteurs public et privé constituent la principale source de déchets électroniques, représentant 70 % des déchets. Les ménages individuels, eux, ne contribuent que pour 15 % et le reste des 15% est produit par les fabricants.

En Inde, le concept de Responsabilité élargie des producteurs (REP, une autorisation) inscrit dans la loi du 1er octobre 2016 relative à la gestion des déchets électroniques oblige les producteurs d’équipements électriques et électroniques à s’enregistrer et à fixer des objectifs précis pour récupérer les déchets électroniques produits. Ils doivent s’assurer qu’ils sont acheminés aux recycleurs autorisés.

En mars 2018, les règles modifiées relatives à la gestion des déchets électroniques ont ramené l’objectif de récupération des déchets électroniques produits à 10 % pour l’exercice 2016-2017 (contre 20 %) et à 20 % pour 2017-2018 (il reste inchangé). Cet objectif passe à 70 % au cours de la septième année.

Les peines et sanctions pour non-respect de ces dispositions sont celles prévues aux articles 15 et 16 de la loi de 1986 sur la protection de l’environnement (Environment – Protection- Act, 1986). Ces articles prévoient une peine d’emprisonnement pouvant aller jusqu’à cinq ans ou une amende pouvant aller jusqu’à Rs 1 lakh.

Down To Earth précise qu’au 12 octobre 2018, l’autorisation REP avait été délivrée à 726 producteurs par le Central Pollution Control Board (CPCB). Cette autorisation valable pour une période de cinq ans précise les objectifs de collecte pour la période spécifiée.

Malheureusement, constate la publication spécialisée, les dispositions de contrôle aléatoire prévues par les règles ne sont pas utilisées. De plus, aucun mécanisme indépendant n’est mis en place pour contrôler ou vérifier les allégations faites dans les autorisations. Une autre raison de l’appel à l’expertise de SGS en la matière.

Le programme SGS Renovo® en Afrique

SGS Renovo

En Afrique, le groupe suisse SGS déploie son programme SGS Renovo® qui a démarré au Ghana depuis le 1er Novembre 2018 et qui est en cours de démarrage en Côte d’Ivoire et en Guinée. D’après SGS, brûler, détruire ou mener les déchets électroniques à la décharge ne signifie ni plus ni moins que mettre de côté un problème dont devront s’occuper les générations futures. Car, explique le groupe suisse, plus de 1 000 substances présentes dans les déchets électroniques sont libérées dans l’écosystème, notamment le plomb, le cadmium et le mercure et constituent une menace tant pour les pays africains que pour leurs habitants, compte tenu des graves problèmes que cela pourrait causer en matière de santé et d’environnement, aussi bien aujourd’hui que demain.

SGS, à travers SGS Renovo®, propose aux pays africains de concevoir, de planifier et de mettre en place un système autofinancé de gestion des déchets à grande échelle pour les pays. Cela passe par la collecte d’une éco-redevance anticipée.  Le service couvre toutes les étapes : de la production à la récupération, du recyclage à l’élimination durable des déchets.

Dans ce programme, SGS se propose également, grâce au partenariat signé avec 2 entités des Nations Unies (l’ONUDI et l’UNITAR),  de former et d’encadrer le personnel local nécessaire pour traiter tous les types de déchets (appareils électriques et électroniques, pneus usagés et véhicules arrivés en fin de vie).

Ce qui permet par ricochet la création de nouveaux emplois, mais également la création d’un nouveau secteur générateur de recettes et d’une base solide permettant d’accroître la sensibilisation aux comportements écologiques et au recyclage. « Le tout, pour donner lieu à une croissance significative », explique le groupe.

Par B-O.D., Digital Business Africa

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