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En formant un bloc uni à la CMR-19, l’Afrique pourra engranger 5,2 milliards de dollars de PIB supplémentaires

CMR-19
[Digital Business Africa] – C’est une nouvelle prévision qui illustre une fois de plus le fort potentiel du numérique sur le marché africain. Selon un rapport publié par la GSMA le 26 septembre 2019, d’ici à 2034, les nouveaux services 5G génèreront 5,2 milliards de dollars de PIB, soit 0,7% de croissance économique supplémentaire en Afrique subsaharienne. Toutefois, le rapport prévient que pour parvenir à ce résultat, des efforts significatifs doivent être faits. En premier la mise à disposition des fréquences radio nécessaires, et notamment des « ondes millimétriques », qui permettront d’offrir des services à très grande capacité et à très grande vitesse. Ceci, alors même que la volonté de l’industrie spatiale européenne de restreindre de manière injustifiée l’utilisation de ces fréquences essentielles menace l’avenir de la 5G.

A ce propos, Akinwale Goodluck, le directeur pour l’Afrique subsaharienne au sein de la GSMA explique que « l’Afrique doit se montrer ferme lors de la Conférence mondiale des radiocommunications       (CMR-19) qui se déroulera en Égypte du 28 octobre au 22 novembre 2019 pour protéger ses intérêts et garantir son avenir numérique. La 5G est une nouvelle évolution technologique porteuse d’un impact révolutionnaire, qui aura des répercussions plus profondes sur notre quotidien que celles des générations antérieures de systèmes cellulaires. Alors que les opérateurs mobiles continuent de développer la connectivité 4G dans l’ensemble du continent, le moment est venu pour les gouvernements africains de jeter les bases de leur avenir en matière de 5G en identifiant les bandes de fréquences nécessaires lors de la CMR-19 ».

Aussi, l’Afrique doit se préparer à mener et remporter la bataille des ondes millimétriques.

Justement, les ressources spectrales correspondant aux ondes millimétriques qui seront consacrées à la 5G seront définies à l’occasion de la CMR-19. A cette occasion, 3 000 délégués représentant plus de 190 pays seront réunis pour décider des utilisations possibles des différentes bandes de fréquence. A ce moment, les pays africains devront faire bloc commun pour décrocher la seule chance qui leur sera offerte de tire le maximum d’avantages de la 5G. « Pour l’ensemble des pays africains, la CMR-19 est la seule occasion pour les années à venir de sécuriser les fréquences des ondes millimétriques en vue de leur utilisation future pour la mise en place de services 5G dans les dix prochaines années », ajoute Akinwale Goodluck. 

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

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