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En Côte d’Ivoire, le gouvernement a fait confiance à SGS Renovo pour la gestion des déchets électroniques

En Côte d’Ivoire, le gouvernement a fait confiance à SGS Renovo pour la gestion des déchets électroniques

SGS Renovo

[Digital Business Africa] – L’Afrique a encore du mal à bien assurer la gestion de ses déchets électroniques. Le documentaire diffusé le 19 février 2019 sur France 5  sur les déchets électroniques intitulé « Déchets électroniques, le grand détournement » le montrait à suffisance et laissait apercevoir que l’Afrique reste le dépotoir de l’Europe en ce qui concerne le matériel électronique.

Aussi, en mars dernier, une enquête du quotidien Fraternité Matin en Côte d’Ivoire relevait que l’importation massive des déchets électriques et électroniques, et le traitement artisanal de ceux-ci, « tel qu’il se déroule actuellement constitue une perte économique réelle pour le pays au regard des bénéfices qu’une filière de recyclage moderne et régulée pourrait engendrer, en même temps qu’il représente un danger sanitaire réel à la fois pour les ouvriers qui désossent les appareils usagés à mains nues et les populations environnantes qui inhalent les fumées toxiques issues de la combustion des carcasses aux composantes chimiques nocives ».

Mais, le gouvernement ivoirien a pris conscience de cette situation et a décidé l’an dernier de confier la gestion et le traitement de ces déchets d’équipements électriques et électroniques au groupe suisse SGS. Ceci après avoir adopté en avril 2017, en conseil des ministres, un décret portant organisation de la gestion écologique des déchets d’équipements électriques et électroniques. C’est ainsi que SGS a lancé en novembre 2018 en Côte d’Ivoire son programme Renovo.

La solution Renovo de SGS

Face au manque en Afrique de mécanismes de contrôle efficace de la qualité des appareils importés de l’Europe, face au manque des moyens, ressources et/ou outils pour recourir à des enquêteurs portuaires et à des techniques de suivi GPS, face au manque des techniques de destruction de ces déchets électroniques en respectant les normes environnementales et de santé, comme le propose les experts, SGS a donc mis en place ce programme RENOVO aujourd’hui en cours de mise en œuvre en Côte d’Ivoire et au Ghana (depuis en août 2018).

D’après SGS, une fois en Afrique, brûler, détruire ou mener ces déchets électroniques à la décharge ne signifie ni plus ni moins que mettre de côté un problème dont devront s’occuper les générations futures. Car, explique le groupe suisse, plus de 1 000 substances présentes dans les déchets électroniques sont libérées dans l’écosystème, notamment le plomb, le cadmium et le mercure et constituent une menace tant pour les pays africains que pour leurs habitants, compte tenu des graves problèmes que cela pourrait causer en matière de santé et d’environnement, aussi bien aujourd’hui que demain.

SGS Renovo propose aux pays africains de concevoir, de planifier et de mettre en place un système autofinancé de gestion des déchets à grande échelle pour les pays. Cela passe par la collecte d’une écotaxe anticipée.  Le service couvre toutes les étapes : de la production à la récupération, du recyclage à l’élimination durable des déchets.

Dans ce programme, SGS se propose également de former et d’encadrer le personnel local nécessaire pour traiter tous les types de déchets (appareils électriques et électroniques, pneus usagés et véhicules arrivés en fin de vie).

Ce qui permet par ricochet la création de nouveaux emplois, mais également la création d’un nouveau secteur générateur de recettes et d’une base solide permettant d’accroître la sensibilisation aux comportements écologiques et au recyclage. « Le tout, pour donner lieu à une croissance significative », explique le groupe.

Des initiatives et solutions que les pays africains ne perdraient pas à explorer comme issue à cette problématique majeure qu’est la gestion des déchets électroniques.

Par Digital Business Africa

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