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Cybersécurité : L’ONU demande d’agir urgemment pour protéger les femmes en ligne

(TIC Mag)-  Combien de jeunes africaines ont déjà vu leurs photos durant des débats sexuels (ou toute nue) diffusées et propagées sur Internet ou les réseaux sociaux sans leur consentement? Nombreuses sans doute. Elles se trouvent par la suite humiliées, honteuses et confuses et peuvent pour certaines se suicider. L’ONU s’intéresse à ces jeunes filles. D’après un rapport de la Commission des Nations Unies sur la large bande, la plupart des pays peinent encore à se prémunir contre la cybercriminalité et les personnes les plus menacées sont les femmes et la jeune fille.

D’après le rapport, « près des trois quarts des femmes qui utilisent l’Internet ont déjà été confrontées d’une manière ou d’une autre à des violences en ligne…et la tranche la plus touchée se situe entre 18 et 24 ans. Seulement 26% des instances judiciaires dans les 86 pays considérés prennent des mesures adaptées…vu que une internaute femme sur cinq vit dans un pays où le harcèlement et les actes de violence à l’encontre des femmes en ligne sont très rarement passibles de sanctions».

Parmi les pratiques décriées dans le rapport, le « harcèlement et l’humiliation publique en ligne, la volonté de porter atteinte à l’intégrité physique, ce qui recouvre notamment les agressions sexuelles, les meurtres et les comportements qui peuvent pousser au suicide ».

Pour tirer la sonnette d’alarme, le rapport précise que si rien n’est fait au niveau mondial, on pourrait assister à une flambée sans précédent de cyberviolence envers les femmes et les jeunes filles, qui nuirait considérablement à l’adoption du large bande par les femmes partout dans le monde.

 

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