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Cybersécurité : Le Cameroun tient sa stratégie nationale

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Outre le cadre législatif (loi de 2010), la stratégie nationale de cybersécurité présentée par le ministre des Postes et Télécommunications (Minpostel), Jean Pierre Biyitti bi Essam lors de sa participation à la Conférence des plénipotentiaires de l’Union internationale des Télécommunications (UIT) à Busan en Corée, va faire la part belle à l’équipement et aux infrastructures.

 

 

Premier axe, le maillage par des liaisons large bande, des Etats de la sous-région Afrique centrale. A l’issue de la pose des 6 000 km de fibre optique en cours, le Cameroun va accentuer sa politique d’interconnexion des grandes villes et capitales africaines. Ce, dans le cadre de la mise en place du projet Central africa Backbone (CAB).

 

Deuxième centre d’intérêt, porter l’accès aux capacités des câbles sous-marins à 3 Terabits par seconde. Ici, le Cameroun compte augmenter le nombre de points d’atterrissements de câble sous-marins, à travers les négociations pour être membre d’autres consortia.

 

Autre axe de cette stratégie, apprend-on dans les colonnes du quotidien gouvernemental Cameroon Tribune (numéro du 30 octobre dernier), c’est l’ouverture prochaine de deux points d’échange Internet dans les deux grandes métropoles camerounaises que sont  Yaoundé et Douala.

 

Pour rappel, selon le  ministère des Postes et Télécommunications, le taux de pénétration du téléphone mobile au Cameroun est de 75,53% (2014). Pour l’outil Internet, il est de 6,4% (2013). Le secteur des télécoms a déjà créé 65 000 emplois directs et a une contribution estimée à 4% du Produit intérieur brut (PIB).

 

Cette stratégie nationale de la Cybersécurité a été présentée par Jean Pierre Biyitti bi Essam, lors de sa participation à la Conférence des plénipotentiaires de l’Union internationale des Télécommunications (UIT) à Busan en Corée.

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