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Cybercriminalité : Universités de Yaoundé I, Buéa et Douala en tête

Selon des statistiques rapportées par le Directeur général de l’Agence nationale des technologies de l’information et de la communication (Antic), Ebot Ebot Enaw, les Cybercafés situés dans les communautés universitaires de Yaoundé I, Buéa, Bamenda et Douala représentent plus de 70% des sources des cyber-crimes enregistrés sur toute l’étendue du territoire camerounais.
Pour mettre fin à cette situation, Ebot Ebot Enaw informe que l’Antic a déployé une « Computer Incident Response Team (CIRT)», une espèce de Bataillon d’intervention informatique rapide, qui identifier et géolocalisera désormais  des cybercriminels en temps réel.
Dans une interview récemment accordée au quotidien gouvernemental Cameroon Tribune, le Dg de l’Antic ajoute que d’autres mesures pour endiguer la criminalité sur Internet au Cameroun été prises. Il s’agit notamment de la mise en place d’un numéro vert à travers lequel des cas de cybercriminalité peuvent être dénoncés. Il a annoncé aussi le lancement d’audits de sécurité dans les réseaux des opérateurs de téléphonie mobile.
Selon des informations recueillies auprès de la Délégation générale à la Sûreté nationale (DGSN), au Cameroun, entre 2011 et 2014, la Direction de la Police judiciaire (DPJ) a enregistré 244 plaintes et dénonciations relatives à la cybercriminalité. Parmi les accusations les plus récurrentes, TIC Mag apprenait qu’on retrouvait du chantage, de l’escroquerie, des fraudes à la carte bancaire.

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