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COVID-19 : les telcos kenyans annulent les frais pour les transactions d’argent mobile inférieures à 1 000 Kshs (10 $ US)

COVID-19 : les telcos kenyans annulent les frais pour les transactions d'argent mobile inférieures à 1 000 Kshs (10 $ US)

[Digital Business Africa] – Les sociétés de services de télécommunications kenyan Safaricom, Airtel Kenya et Telkom Kenya ont chacune annulé leurs frais pour les transactions d’argent mobile inférieures à 1 000 Kshs (10 $ US).

Cela fait suite à un appel du président Uhuru Kenyatta dimanche, appelant à une réduction des prix pour permettre à davantage de Kenyans d’accepter les transactions sans numéraire, de minimiser les contacts et d’aider à endiguer la propagation du Coronavirus.

Cette décision affectera positivement les plus de 30 millions d’abonnés sur l’argent mobile au Kenya.

Dans un communiqué publié par Safaricom, le PDG de la société, Michael Joseph, a déclaré: «Il a été convenu que toutes les transactions de personne à personne inférieures à 1 000 Kshs seraient gratuites. Cela signifie qu’à partir de demain matin, les utilisateurs de M-Pesa pourront envoyer gratuitement tout montant inférieur à 1 000 Kshs au cours des 90 prochains jours. »

La Banque centrale du Kenya (CBK) a approuvé cette décision et a également permis aux opérateurs de télécommunications d’augmenter les montants limites en tant que blocage de nombreux services.

«Pour soutenir cela, et en particulier les petites et micro-entreprises (PME), CBK a également approuvé l’augmentation des limites quotidiennes de transactions M-Pesa de 70 000 Kshs à 150 000 Kshs. Le Kenya pourra également effectuer des transactions allant jusqu’à 300 000 Kshs par rapport à la limite actuelle de 140 000 Kshs et contenir jusqu’à 300 000 Kshs dans leurs portefeuilles M-Pesa », poursuit le communiqué.

Safaricom et Airtel Kenya ont également soutenu le Comité national d’intervention d’urgence sur le coronavirus en utilisant un numéro sans frais où les Kenyans peuvent trouver des informations sur le virus et également signaler des infections suspectées.

Gaëlle Massang

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