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Côte d’Ivoire : La société LPTIC a perdu la 4ème licence mobile du pays

Bruno Koné, ministre ivoirien de la poste et de l'économie numérique | Photo d'illustration

Bruno Nabagne Koné (photo), le ministre de l’économie numérique et de la poste, a révélé que la 4ème licence mobile globale de Côte d’Ivoire est à nouveau disponible sur le marché. La société libyenne de la Poste, des Télécommunications, de la Technologies et de l’Information (LPTIC) à qui le gouvernement avait décidé d’octroyer ce sésame n’a finalement pas été capable de satisfaire aux exigences qui lui avaient été fixées. « L’Etat a donné son accord à une entreprise qui malheureusement n’a pas été en mesure de démarrer ses activités sur la base des conditions que l’Etat lui a offert (…) Cette entreprise a demandé un certain nombre de conditions supplémentaires que le gouvernement n’a pas souhaité lui donner. », a expliqué le patron du secteur télécoms ivoirien.

Le site d’informations abidjan.net indique que le ministre s’exprimait sur cette question le 3 octobre 2017 à Abidjan, après le panel qu’il a animé lors des Rencontres Africa 2017. Bruno Nabagne Koné a souligné que « nous restons aujourd’hui ouvert pour un 4ème opérateur aux conditions acceptées par le gouvernement (…) notre marché peut parfaitement fonctionner avec trois opérateurs (…) S’il y a un 4ème tant mieux, si nous restons à 3, c’est parfait. Ce n’est pas une volonté coûte que coûte. Nous ne voulons pas affaiblir notre écosystème qui fonctionne aujourd’hui relativement bien ».

C’est le 14 septembre 2016 que le gouvernement de Côte d’Ivoire, réuni en conseil des ministres, avait accepté d’octroyer la quatrième licence télécoms globale à la société LPTIC, sous plusieurs conditions dont le paiement de 100 milliards de Fcfa. La compagnie faisait partie, aux côtés de Comium, Café Mobile et Warid, des entreprises télécoms à qui, l’Etat avait retiré leur licence pour violation des obligations contenues dans leur cahier de charges et non-paiement de nombreuses redevances dues à l’Etat.

C’est sur la relance de la société LPTIC que de nombreux ex-employés des sociétés télécoms fermées comptaient, pour leur réinsertion dans le monde du travail. Le recrutement d’une partie d’entre eux était également l’une des conditions que lui avait fixée l’Etat pour lui accorder cette quatrième licence télécoms globale.

TIC Mag avec l’Agence ECOFIN

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