Si les opérations de vote se sont déroulées dans l’ensemble sans incidents majeurs, les observateurs rapportent que leur tâche a été rendue difficile sans connexion Internet pour coordonner leurs travaux. « Nous avons déployé nos observateurs dans plus de six zones. Et dans chaque zone chacun a fait pas mal de bureaux à l’intérieur. Malheureusement en raison de coupure d’internet, on n’a pas de retombées par rapport à ces lieux. Ceux qui sont restés dans la capitale, nous avons pu les avoir et nous avons pu discuter au téléphone », a expliqué à RFI le chef de la mission d’observation de l’Union africaine, Dileita Mohamed.
Dans le même temps, difficile, voire impossible également pour les journalistes de travailler, notamment pour les correspondants de médias internationaux qui utilisent la connexion internet pour faire diffuser leurs reportages. Dans la foulée, Internet Sans Frontières a dénoncé une coupure qui porte atteinte non seulement à la transparence du vote mais aussi la confiance des électeurs dans le processus, et ouvre donc la voix à des contestations.
Ecrit par Jephté TCHEMEDIE