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COMMUNICATION : Plus que 17 mois à la CRTV pour migrer de l’analogique au numérique

Le comité de pilotage chargé d’élaborer ce projet, Cam-DTV, doit atteindre cette exigence avant le 15 juin 2015. Sur le terrain, les choses ne semblent cependant pas beaucoup avancer.

En mars 2012, le comité national de supervision de la migration de la radiodiffusion de l’analogie au numérique – Cameroon Digital Switchover (Cam Dtv), dirigé par Louis Paul Motaze, le secrétaire général des services du Premier ministre (Sg-Pm), a présenté au Premier ministre, Philémon Yang, la stratégie nationale de migration au numérique. Seulement, depuis cette date, plus rien ne semble avoir vraiment bougé dans ce projet.

Selon l’hebdomadaire camerounais Repères, la réunion convoquée d’urgence le 21 novembre 2013, suite au manque de résultats de Cam-Dtc, n’aurait pas changé grand-chose. Elle aurait au moins permis aux acteurs impliqués dans ce projet de s’interroger « d’une part, du retard pris pour la sélection des cabinets conseils, préalable au recrutement du partenaire stratégique chargé de l’implantation de l’infrastructure numérique, d’autre part de la difficulté pour le comité d’obtenir les moyens inscrits dans son budget » par le Premier ministre, note Repères.

Le 27 janvier 2014, au terme de la 2e session du comité de pilotage tenue dans les services du Premiers ministre et présidée par Louis Paul Motaze, François Wakata, le coordonnateur de l’unité technique opérationnelle de Cam-DBS, s’est montré plutôt confiant. Il a déclaré : « vous savez bien que nous ne pouvons pas aller au-delà du 17 juin 2015. Il est donc question de mettre les bouchées doubles pour que le comité puisse implanter la télévision numérique dans notre pays ».

« Le Cam-Dtv a fait face à de nombreuses difficultés liées à l’absence des moyens de fonctionnement du comité au recrutement tardifs des cabinets-conseils qui doivent accompagner ce processus (…) Il fallait qu’un appel d’offre international soit lancé, que des cabinets à l’expertise avérée soient recrutés et qu’ils puissent se mettre au travail. Cela a pris un certain temps. Les procédures sont ce qu’elles sont ; il faut les respecter.  Sans doute, c’est pour cela que nous avons connu une année 2013, quasiment blanche en termes d’activités», a-t-il justifié.

 

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