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Les chercheurs africains en sciences et technologies plaident pour la vulgarisation de leurs recherches

(TIC Mag) – S’ils étaient davantage accompagnés, les chercheurs dans les domaines de la science, de la technologie et de l’innovation pourraient produire plus de résultats. C’est l’une des principales recommandations du rapport 2017 sur les capacités du continent africain.

L’enquête menée par l’African capacity building foundation (ACBF) fait un constat peu reluisant sur le secteur africain de la recherche : Parmi les 141 pays étudiés, seulement 12 issus de l’Afrique sont parmi les 100 plus performants en termes d’innovation, dont le Maroc.

La faute, selon le rapport, au manque d’encadrement et de soutien aux chercheurs africains. Concernant spécifiquement le Cameroun, le rapport estime que le pays regorge d’un potentiel important, ainsi que des ressources qui peuvent favoriser l’implémentation des Sciences, technologies et de l’innovation (STI), principalement au niveau humain et organisationnel.

Comme exemples de réussite, le rapport évoque des succès comme le cardiopad, le le dégazage du lac Nyos ou encore le four hybride.  Seulement, les efforts menés par les pouvoir publics, notamment le ministère de la Recherche scientifique et de l’Innovation restent encore peu connus, du fait d’un déficit de communication. Et par conséquent, l’impact reste minime sur la population.

Parmi les recommandations, le rapport préconise la conception d’une politique nationale en matière de STI et davantage de vulgarisation des résultats de la recherche et un renforcement des capacités.

Dans ce sillage, le rapport souhaite que les gouvernements élaborent et implémentent des mesures incitatives pour le développement de la recherche scientifique, la redynamisation de l’académie des sciences, la création d’une structure de valorisation des résultats des recherches et la création des centres d’excellence technologique.

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