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Cédéao: La cybersécurité au menu des échanges entre membres du CCRT à Lomé

[DIGITAL Business Africa] – La cybersécurité s’invite à la table des membres du Comité communautaire de Réglementation technique de la Cédéao. Presents à Lomé, Togo, depuis le 04 septembre 2023, ils y resteront jusqu’au 06 septembre 2023, le temps de valider 14 projets de règlements d’application relatifs à quatre chaînes de valeurs. La cybersécurité va constituer un champ d’étude pour ce qui est de la chaînes de valeurs TIC lors de ces assises. Le Comité communautaire de Réglementation technique organise les modalites de la coopération en matière de réglementation technique entre les Etats membres et la Commission et d’autres blocs economiques, regionaux et internationaux.

Il sera question de trouver les outils nécessaires pour assurer une protection efficiente des données personnelles. Une mission qui n’est pas surtout aisée, s’il faiu croire Yena Kignaman Soro, experte et consultante en cybersécurité.

« Une cyberattaque a lieu dans le monde toutes les 39 secondes selon une évaluation des Nations unies. En Afrique, selon un rapport du Groupe IB, une structure basée à Singapour et spécialisée dans la cybersécurité, entre 2018 et 2022, plus de 30 attaques contre des institutions ont été menées par un groupe de hackers dénommé Opera 1er, qui a dérobé au moins 11 millions de dollars. Douze pays en ont été victimes, dont huit pays ouest-africains: le Sénégal, le Nigeria, le Mali, le Bénin, la Côte d’Ivoire, le Togo, la Sierra Leone et le Niger », a-t-elle confié lors d’une interview accordée au site vaticannews.va .

Et comme toujours, ce sont les banques, les services financiers et les opérateurs de communication qui sont les cibles privilégiées des cybercriminels. A côté, il y a l’arnaque en ligne. A travers « l’envoi d’e-mails ou de spams pour vous faire comprendre que vous êtes bénéficiaire d’un héritage».  Pourtant, il n’en est rien. Et une fois que vous suivez les recommandations qui vous sont envoyées, vos données sont subtilisées. C’est alors que commence le chantage.

Les travaux qui tiennent à Lomé s’inscrivent dans le cadre du projet du « Projet Compétitivité et Infrastructure Qualité de l’Afrique de l’Ouest » (WACQIP). Ils sont placés sous l’égide de la Commission de la CEDEAO, et bénéficient du soutien financier de l’Union Européenne (UE).

Par Jean Materne Zambo

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