Site icon Digital Business Africa

Le taux de pénétration du mobile au Cameroun est de 36%, selon l’AFD et l’Unesco

 
L’édition n°17 de la revue Savoirs communs vient de paraître. Dans ce numéro édité sous le thème « Le numérique au service de l’éducation en Afrique », on apprend qu’en 2014, le taux de pénétration des abonnés au mobile au Cameroun était de 36%, et le taux de couverture du réseau mobile 2G a atteint les 90%.
Dans ce rapport co-produit par l’Agence Française de Développement, l’Agence universitaire de la Francophonie, Orange & l’UNESCO, on lit qu’en terme de couverture du réseau mobile 2G, le Cameroun a fait mieux que le Nigéria (76%), le Kenya (76%) et le Ghana (79%). Mais
, il reste loin derrière l’Afrique du Sud et le Rwanda (environ 99%), l’Ile Maurice (environ 97%) et la Côte d’Ivoire (environ 96% de taux de couverture du réseau mobile 2G). Lorsqu’on regarde le taux de pénétration des abonnés au mobile par rapport à ces pays, les statistiques du Cameroun sont plus modestes. Surtout devant des pays comme le Botswana (75%), l’Ile Maurice (74%), la Côte d’Ivoire (46%), et le Nigéria (42%).
 
Pour expliquer cette disparité dans la fourniture des services de télécommunications, les auteurs du rapport citent plusieurs facteurs : le manque de clarté des dispositions fiscales et réglementaires, le coût élevé des licences ou la lourde taxation des importations de téléphones mobiles.
« En outre, pour certains pays, la faible pénétration du mobile s’explique aussi par la part importante de la population vivant en milieu rural, où la couverture réseau fait défaut et où une grande partie des gens jouissent d’un faible pouvoir d’achat », ajoutent-ils.
La série
“Savoirs communs” a pour objectif de faire vivre une dynamique d’échanges et de capitalisation autour des pratiques respectives de l’AFD et des acteurs de l’aide au développement dans une perspective d’apprentissage et d’enrichissement commun.
 
Cette publication s’appuie sur les conclusions d’un groupe de réflexion rassemblant représentants des agences de développement, organismes internationaux, ONG, entreprises du secteur des TIC et de l’édition, qui s’est réuni sous des formats divers ces dernières années pour réfléchir au potentiel des technologies de l’information et de la communication (TIC) dans l’amélioration de la qualité de l’éducation de base en Afrique.

Quitter la version mobile