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Cameroun : Le Bunec présente le prototype du logiciel afférent à la digitalisation du nouveau système de l’état civil

Cameroun : Le Bunec présente le prototype du logiciel afférent à la digitalisation du nouveau système de l'état civil

[DIGITAL Business Africa] – Le Directeur du Bureau national de l’Etat civil, Alexandre Marie Yomo veut digitaliser ses services. C’est la quintessence de la séance de travail tenue à Yaoundé, le mercredi 16 juin 2021.

En effet, il était question de présenter  le prototype  du logiciel afférent à  la digitalisation du nouveau système d’Etat civil.  Avantage de cette révolution : la création automatique d’une base de données nationale sécurisée au niveau de la Direction générale du Bunec. Celle-ci sera ouverte à la Délégation générale de la sécurité nationale  et à l’Institut national de la Statistique.

C’est à la Division des Systèmes d’Information du Bunec que revient la mission de développer l’application en question. Lorsque le logiciel sera en mis en service, les officiers et secrétaires d’Etat civil pourront enregistrer les informations utiles à l’établissement des actes de mariage, de naissance et de décès et apposer des signatures  numériques avant de passer à l’impression. 

Sur les pas des voisins africains

Certains pays africains, à l’instar du Togo, récoltent déjà les fruits de la digitalisation. Le Programme  des Nations Unies pour le développement(Pnud) a joué un rôle majeur, en  mettant en place des conditions institutionnelles et organisationnelles d’un développement territorial durable basé sur les potentialités des collectivités territoriales, depuis 2019.

 Les résultats obtenus au bout de quelques mois, d’après le représentant résident du PNUD au Togo, Aliou Mamadou Dia, sont les suivants: « 183% des naissances ont été enregistrées par rapport à l’année 2019 (1975 en 2020 et 700 en 2019) ; gain de temps variant entre 07 à 12 minutes dans le traitement des données par la fusion de la page de l’attestation et de la déclaration de naissance ; partage de données en temps réel entre les centres de santé et l’Etat Civil de la Mairie ; respect de la confidentialité des données sur les personnes à titre d’exemple aucune intervention extérieure n’est possible sur les données collectées depuis l’enregistrement jusqu’à la sauvegarde ; application effective des délais dans le traitement des données conformément aux dispositions légales en vigueur au Togo (délai de 45 jours pour la déclaration des naissances) ; réduction de moitié de l’empreinte carbone sur le volume de papier ; baisse de 20% sur les dépenses en fournitures de bureau exclusivement sur l’axe Gestion de l’Etat Civil ; Suivi en temps réel de la procédure par le bénéficiaire (qui a fourni son contact dès la déclaration) par la réception de SMS ».

Le Sénégal s’est engagé, quant à lu,i sur le sentier de la digitalisation, en matière d’Etat civil depuis 2015.  A l’époque, l’Union européenne et le gouvernement du Sénégal avaient décidé d’appuyer la modernisation du système de l’état civil sénégalais à travers un projet financé par le 10ème Fonds européen de développement. Trois ans plus tôt, l’UE et le gouvernement signaient d’abord une convention  de financement du projet 2012 pour un montant d’environ 3,3 milliards de FCFA (5 M€) et une durée initiale de quatre ans.

Ecrit par Jean Materne Zambo( stg)

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