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Cameroun : l’informatique et l’électronique recommandés pour lutter contre la Corruption

Corruption

Pour le Comité monétaire et financier national du Cameroun (CMFN), l’intensification de la lutte contre la corruption au Cameroun devrait passer par l’utilisation de nouveaux outils, notamment l’informatique et de l’électronique. Cette recommandation a été prise le 11 juillet dernier, lors de la réunion du CMFN tenue à Yaoundé, et présidée par Alamine Ousmane Mey, ministre des Finances. 

 

Même si le communiqué ne le précise pas, la lutte contre la corruption plusieurs articles publiés sur TIC Mag montrent comment grâce à l’informatique, il est possible de combattre la corruption. Premièrment, grâce à la mise en ligne de toutes les procédures administratives et les documents nécessaires pour la confection des dossiers. L’application («NoBakChic», entendez «pas de pot-de-vin») créée par le camerounais Hervé Djia  se propose de consulter la base de données des procédures administratives officielles mises à la disposition des camerounais sur Internet. 

Ensuite,

La mesure envisagée par le CMFN, part d’un constat. Les perspectives d’évolution de l’économie camerounaise sont favorables, compte tenu du potentiel énorme dont dispose le Cameroun. « Cependant, ce potentiel reste en état d’hibernation à cause d’une certaine inertie et de quelques goulots d’étranglement (notamment la corruption) », note le CMFN.

Pour rappel, le CMFN se réunit tous les ans, pour faire un bilan de l’exercice précédent, et établir des projections pour l’année. Pour cette année 2014 par exemple, le CMFN prévoit une croissance de 5,9%.

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