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Cameroun : Un Comité interministériel planche sur les mesures à prendre contre l’utilisation illégale des bandes de fréquences

Photo de famille au terme des traveaux | Photo : TIC Mag

(TIC Mag) – Le Cameroun dispose depuis le 03 février 2017 de son premier Tableau de bord d’attribution des bandes de fréquences adossé sur la résolution CIABAF N° 08/CIABAF/2011-01E relative à l’attribution de certaines bandes de fréquences de radiocommunications. Et depuis lors, le gouvernement veille à une utilisation des fréquences conforme à ces attributions et aux accords d’assignation afin d’éviter tout risque de brouillage préjudiciables qui impacte négativement la qualité de service des communications électroniques.

Afin de résoudre ce type de problème, le secrétariat technique du CIABAF en relation avec l’Agence de régulation des télécommunications (ART) a effectué des descentes sur le terrain sur le site radioélectrique du mont Mbankolo et ils ont pu constater que certains acteurs utilisent les bandes de fréquences attribués soit aux opérateurs de la téléphonie mobile, soit à la télévision numérique terrestre pour fournir le service de télédistribution ou tout simplement le transport de signaux de radiodiffusion.

« Les fréquences des bandes 700MHz et 800MHz ont été attribués aux opérateurs de la téléphonie mobile et sont consignés dans leurs conventions de concessions. Ces fréquences seront assignées à ces opérateurs au fur et à mesure de la signature des avenants à la convention de concession », a en effet déclaré la ministre Minette Libom Likeng, qui a présidé ce 23 avril la 7e session extraordinaire du CIABAF dont elle est la présidente.

Minette Libom Likeng, ministre des Postes et Télécommunications | Photo TIC Mag

« La session extraordinaire de ce jour vise à prendre toutes les dispositions nécessaires pour nous assurer que les bandes de fréquences attribués aux opérateurs de téléphonie mobile soient libres de tout brouillage préjudiciable », a-t-elle ajouté, précisant qu’en l’absence de textes d’application de la loi régissant l’activité audiovisuelle au Cameroun, il était du devoir du CIABAF de « prendre les dispositions nécessaires pour permettre aux acteurs du secteur de la télédistribution, véritables opérateurs économiques, de poursuivre sereinement leurs activités. »

Des pistes de solution pour les opérateurs de radiodiffusion devront également être examinés au cours de ces travaux qui se feront à huis clos.

Par G. M.

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