Durant près de deux heures, ce concert virtuel organisé sous le nom de “Songs of Freedom” (Chants de liberté), diffusé en live sur YouTube et sur Facebook a rassemblé une vigtaine d’artistes, dont Cheikh Sidi Bémol, le groupe algéro-québecois Labess ou encore la chanteuse de rock progressif Amel Zen.
Cependant, il convient de préciser qu’en Algérie, la censure se poursuit en ligne, où la Justice traque notamment les activistes, ou fermes les sites d’informations jugés trop indépendants, à l’instar de Berbère TV et L’Avant-Garde qui sont désormais inaccessibles dans le pays, et qui ont apportés leur soutien au concert en ligne. Dans ce sillage, quinze militants ont été condamnés à des peines de prison ferme, dont trois pour leurs publications sur les réseaux sociaux.
Ecrit par Jephté TCHEMEDIE