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Alain Kahasha, le DG d’Airtel Gabon, explique pourquoi la société doit réduire son personnel

(TIC Mag) – Les responsables de la filiale gabonaise de l’opérateur indien Airtel Bharti sont finalement sortis de leur réserve dans le cadre de l’éventuelle compression de personnel qui était attribué à l’opérateur. Au terme d’une réunion de travail avec le ministre gabonais du Travail, le Directeur général d’Airtel a réfuté toute volonté de son groupe de licencier abusivement son personnel. « Il n’y a jamais eu de licenciement », explique Alain Kahasha. A la place, il évoque le démarrage des discussions pour des départs négociés.

Si le groupe en est arrivé à cette décision, Alain Kahasha explique également qu’Airtel a enregistré progressivement de mauvaises performances qui ont affectées sa stabilité : « En 2014, nous avons enregistré, pour la première fois, une perte de 12 milliards de francs. Pour l’exercice 2015, une perte de 55 milliards. Il était donc impératif de prendre les mesures qui s’imposent pour sauver toute l’entreprise ».

Pour stabiliser sa situation, l’opérateur a donc annoncé et engagé un plan de restructuration qui a vu une dizaine d’agents se retrouver sans postes d’affectations. De manière précise, il s’agit de 82 agents sous contrats à durée indéterminée (CDI) et sept autres en contrats à durée déterminée (CDD). Les discussions qui sont donc actuellement engagées permettront à chaque employé de négocier personnellement ses conditions de départ.

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