Alors qu’il avait officiellement évoqué une ‘‘différence de valeurs’’ pour justifier son départ, le média américain révèle qu’en réalité, Sean Joyce avait découvert que AirBnB partageait les données de ses utilisateurs avec le gouvernement chinois. Ces données concernaient celles des utilisateurs Chinois, mais également celles des étrangers qui séjournaient en Chine, Américains compris.
De manière détaillées, on apprend de ‘‘The Wall Street Journal’’ que les données en question concernent les numéros de téléphone, les adresses email et les messages entre les utilisateurs et AirBnB.
Aussi, toujours selon le média, le gouvernement Chinois aurait requis un accès en temps réel chaque fois qu’une personne réserve une propriété pour la première fois. Une requête à laquelle la société ne prévoit pas d’opposer une fin de non-recevoir, par crainte de perdre son droit d’exercer en Chine. Autant de choses avec lesquelles Sean Joyce n’aurait pas été d’accord, dénonçant les abus qui pourraient découler de ces mesures. Notons toutefois que ces allégations faites par ‘‘The Wall Street Journal’’ n’ont été ni confirmés, ni infirmés par le principal intéressé.
Ecrit par Jephté Tchemedie