Site icon Digital Business Africa

Afrique du Sud : Liquid Telecom discute avec des opérateurs pour partager le spectre inactif

Pour son service de large bande étendue et pour l’extension de son réseau en Afrique de l’Est, Liquid Telecom choisit Nokia

(TIC Mag) – L’opérateur Liquid Telecom en Afrique du Sud est en pourparlers avec d’autres opérateurs de réseau sur la mise à leur disposition de ses spectres inactifs ou ondes radio. Selon le nouveau PDG de la société, Reshaad Sha, qui révèle l’information, les opérateurs de téléphonie mobile disent manquer de spectre, en partie à cause de la lenteur du passage de la diffusion analogique à la diffusion numérique. Cela leur coûte plus cher de déployer des services réseau.

Nous étudions des modèles de partenariat qui nous permettront d’augmenter notre niveau de monétisation des ressources spectrales dont nous disposons… Nous travaillons avec d’autres opérateurs sur le marché qui ont également besoin d’utiliser une partie de ce spectre pour fournir des services. S’il existe un moyen de ne pas dupliquer les services, et de nous associer et d’utiliser ce capital là où il n’y a rien, c’est l’approche que nous prendrons… pour obtenir une meilleure utilisation du capital», explique Reshaad Sha.

En termes de ressources, Liquid Telecom, filiale d’Econet Global, est le deuxième opérateur de fibre optique d’Afrique du Sud, derrière Telkom. Il conserve également le spectre dans les bandes 850 MHz, 1,8 GHz et 3,5 GHz, des actifs précieux qu’il n’exploite cependant pas actuellement. Même si aujourd’hui, l’entreprise se dit prête à partager ces ressources en conformité avec la réglementation locale qui stipule que les ondes radio ne peuvent pas être vendues. Le partage de spectre est relativement courant en Afrique du Sud. Cell C, par exemple, a parcouru le réseau de Vodacom pendant des années.

Dans le même sillage, il prévoit de passer au réseau de MTN dans les mois à venir.
Ecrit par TIC Mag

Quitter la version mobile