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Afrique – Covid-19 : La CEA prévoit un ralentissement du secteur des TIC et télécoms

Afrique – Covid-19 : La CEA prévoit un ralentissement du secteur des TIC et télécoms

Commission économique des Nations Unies 2020-202, Crédit Photo: Kamerpower

[Digital Business Africa] – L’autre victime de la pandémie liée au Coronavirus sur le continent africain sera le secteur des TIC et des télécommunications. Selon la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique (Cea), les entreprises spécialisées dans les technologies et les TIC enregistreront également un ralentissement et une baisse de leurs revenus en raison du COVID-19.

Dans son rapport intitulé ‘‘Le Covid 19 en Afrique : Sauver des vies et l’économie’’ publié le 17 avril 2020, l’institution fait le constat que les géants de la technologie ont interrompu leurs activités, annulé ou reporté des manifestations et conférences majeures et annoncés des objectifs financiers inférieurs à leurs attentes. Et l’annulation de manifestations internationales se solde par des pertes financières directes et indirectes pour des milliers d’entreprises technologiques.

Le rapport prévoit qu’en Afrique, le secteur de la technologie, des médias et des télécommunications devrait attirer des investissements de grande valeur en 2020. Une tendance alimentée par de nombreuses entreprises de télécommunications cherchant à développer leurs infrastructures en raison des opportunités offertes par le secteur du commerce électronique en plein essor. Seulement, du fait des incertitudes liées au COVID-19, les investissements prévus seront retardés. En effet, les investisseurs technologiques attendant que ces incertitudes se dissipent et se remettent de cet impact à court terme.

Sur le terrain, de nombreuses grandes entreprises ont déjà indiqué que la rupture de la chaîne d’approvisionnement en matériaux nécessaires à leur production a eu un impact négatif sur leurs activités. Par exemple, Wuhan en Chine est le plus grand producteur de fibres et de câbles optiques au monde, représentant un quart du marché mondial. Une rupture dans la chaîne d’approvisionnement de ces produits signifie que l’industrie africaine des télécommunications et les efforts de mise en place d’une infrastructure pour la quatrième révolution industrielle sur le continent pourraient en pâtir.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

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