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A Bruxelles, Philémon Zoo Zame et son équipe scrutent la problématique de la concurrence des OTT

Philémon Zoo Zame, le directeur général de l’Agence de régulation des télécommunications (ART), et son équipe scrutant à Bruxelle la problématique de la concurrence des OTT | Photo : TIC Mag/Illustration

(TIC Mag) – À l’invitation de l’Office fédéral de la communication (OFCOM) de Suisse, qui préside le FRATEL, et de l’Institut belge des services postaux et des télécommunications (IBPT), le Réseau francophone de la régulation des télécommunications (FRATEL) a tenu du 23 au 24 novembre 2017 à l’hôtel Thon Centre à Bruxelles de Belgique sa 15e réunion annuelle. Une rencontre qui s’est tenue sous le thème général : « Quels impacts du nouvel écosystème numérique sur le marché des
communications électroniques et sur les autres secteurs d’activité ? ».

Le directeur général de l’Agence de régulation des télécommunications (ART) du Cameroun, Philémon Zoo Zame, et des cadres de son équipe ont participé à cette rencontre où il a été évoqué avec insistance les questions concurrentielles que posent les nouveaux acteurs de l’Internet. En effet, avec l’émergence des OTT (Over the top) comme WhatsApp, Facebook, Skype, Viber ou encore WeChat, les opérateurs traditionnels ont vu ces dernières années leur chiffre d’affaires consacré à la voix baisser.

Les régulateurs du Fratel reconnaissent que l’émergence de ce nouvel écosystème numérique pose la question de la concurrence de ces nouveaux fournisseurs de services ou de contenus et acteurs de l’Internet et la question de leur régulation.

Dans un contexte où il existe une concurrence directe entre certains services OTT et services de communications électroniques régulés, les cadres réglementaires des pays membres de Fratel sont-ils adaptés ou doivent-ils évoluer pour assurer les conditions d’une concurrence loyale entre les acteurs et répondre au besoin de confiance du consommateur ? Ces plateformes en ligne, intermédiaires entre usagers et producteurs de biens dont certaines ont acquis un rôle majeur dans le fonctionnement de l’économie et de la société numériques doivent-elles être soumises à un certain contrôle ? Les terminaux et leurs systèmes d’exploitation limitent-ils l’ouverture d’internet ?

Ce sont autant de questions abordées par Az-El-Arabe HASSIBI, le directeur général de l’ANRT (Maroc), de Laurent BENZONI, le Président Tera Consultants avec les témoignages de Jacques STERN, Membre du Collège de l’Arcep en France, Diéméléou BILE, le directeur général de l’ARTCI de la Côte d’Ivoire, de Frédéric FORSTER, avocat (Lexing Alain Bensoussan) ou encore de Cornelia KUTTERER, la directrice des Affaires gouvernementales européennes de Microsoft.

D’autres questions ont également été abordées à cette réunion et toujours dans la même lancée. Parmi elles, le regard sur les relations entre les opérateurs télécoms et les autres acteurs du numérique pour garantir un accès ouvert et neutre à Internet et surtout les voies et moyens pour accompagner le développement d’un écosystème numérique accessible et innovant.

Par TIC Mag

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