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Orange et une ONG suédoisent veulent utiliser le téléphone mobile et le big data pour lutter contre les infections à Ebola en Afrique

Téléphones

L’ONG suédoise Flowminder et l’opérateur de téléphonie mobile Orange travaillent sur la possibilité d’utiliser le téléphone mobile et le big data dans la stratégie de lutte contre les infections au virus Ebola en Afrique.

 

Pour y arriver, les deux acteurs analysent le phénomène de la mobilité humaine sur la propagation de la transmission du virus. Par exemple, Flowminder a publié sur son site, une carte relatant les phénomènes de la mobilité humaine en Afrique de l’Ouest. Grâce à Orange, les chercheurs ont pu obtenir l’accès aux données géolocalisées d’environ 150 000 abonnés en Afrique.

Le croisement de ces informations à un autre jeu de données similaires publié par l’opérateur deux ans auparavant, ainsi que d’autres éléments provenant d’autres sources ont permis d’aboutir à des résultats. Linus Bengtsson, docteur chez Flowminder indique que ce croisement régional pourrait permettre d’anticiper la pandémie et de mieux cibler les mesures sanitaires : «si un foyer se déclare dans d’autres pays, cela pourrait indiquer quels lieux reliés au foyer présenteraient des risques de développer un foyer à leur tour».

Mais l’étude encore parcellaire, nécessite la contribution de tous les opérateurs, notamment pour obtenir les données téléphoniques récentes.

Cette étude  n’est pas la première du genre menée en Afrique. Une  étude similaire menée en Côte d’Ivoire sur 500 000 ivoiriens, a permis, en théorie, de prédire les déplacements de population au niveau macroscopique avec une probabilité de 88%, apprend le site de Rue 89.

 

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